Château de Puymartin - Dordogne

Château de Puymartin - Dordogne

Après une petite interruption dûe à une absence pour un mariage, poursuite de mon petit séjour en Dordogne avec aujourd'hui des photos du château de Puymartin.

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Chateau de Puymartin

Source : http://www.relinquiere.com/region/puymartin

De loin, le château de Puymartin offre une silhouette élégante à ceux qui parviennent à l’entrevoir au travers des frondaisons qui l’entourent et le gardent. À mesure que l’on s’en approche et que l’on
serpente sur le petit sentier qui y conduit, les feuillages le protègent plus complètement encore et ce n’est qu’à quelques mètres de la porte principale que Puymartin révèle son vrai visage : l’élégance
des lignes est toujours là, mais se double maintenant de la puissance des murailles et des tours. Tel est Puymartin : haut, fier et raffiné.

Heurs et malheurs
Ce bel ensemble est l’aboutissement de nombreux remaniements et restaurations. En effet, bâti au XIIIe siècle, le château de Puymartin a connu moult vicissitudes, comme d’ailleurs la plupart des châteaux
du Périgord : c’est d’abord la guerre de Cent Ans qui le ruina après que les Anglais eurent démoli en 1357 créneaux, remparts, toitures et planchers afin qu’il ne puisse plus servir aux Français. Reconstruit
au XVe siècle après la guerre de Cent Ans par Radulphe de Saint-Clar, ce sont les guerres de religion qui l’endommagèrent – Puymartin tenait pour le roi de France contre les huguenots. Une dernière
et importante restauration entreprise au XIXe siècle par le marquis Marc Roffignac de Carbonnier de Marzac a considérablement modifié l’allure du château et lui a donné le bel aspect qu’on lui voit
 aujourd’hui. Il est à noter que depuis Radulphe de Saint-Clar, le château est resté aux mains de la même famille.

 La visite du château commence par la cour Saint-Louis d’où l’on peut admirer les différents corps de bâtiment adossés à des tours rondes ; on accède ensuite à plusieurs salles desservies par le vaste
escalier en colimaçon qui occupe tout le volume de la tour du fond. On pénètre ainsi dans une belle chambre aux murs ornés de verdures d’Aubusson, et de peintures de Lemaire réalisées au XVIIe siècle.
Il semble d’ailleurs que la nudité des jeunes femmes représentées n’aient pas été du goût de tous puisque au XIXe siècle un pinceau pudibond a recouvert ces corps de voiles et brassières en tous genres.

Le cabinet de méditation
Une porte de cette chambre recèle une rareté : un petit cabinet de méditation entièrement peint de grisailles, des murs au plafond, dues à Lemaire. Les panneaux verticaux représentent chacun une scène
 mythologique : Méduse vaincue par Persée, Bellérophon monté sur Pégase combattant la Chimère, etc. Sous ces panneaux court une sorte de prédelle qui reprend les motifs principaux en les adaptant
pour les enfants, en grisaille elle aussi. Ce cabinet servait donc à méditer ainsi qu’à instruire… et c’est en effet un magnifique endroit pour se reposer que cette petite salle toute peinte, au superbe plancher,
tout juste éclairée par une fenêtre aux fins carreaux en losange qui tintent dans leur châssis métallique lorsque le vent souffle.

La salle suivante, plus haut dans la tour, plus vaste, contient de beaux meubles, et est cette fois tapissée de scènes narrant la guerre de Troie, de l’enlèvement d’Hélène par Pâris à la construction du fameux
cheval. Au fond, un tableau représente Aphrodite et Eros dans un char tiré par des chevaux passant devant Cronos, dieu du temps, allongé nonchalamment au premier plan, illustration libertine de l’amour
qui fait passer le temps – le tableau date du XVIIe siècle. Au XIXe, époque décidément bien triste, la morale s’était renversée et on disait plus volontiers que le temps fait passer l’amour !

La légende de la Dame blanche
Il semble en tout cas que le temps n’efface pas la rancune : plus haut encore dans la tour, une petite pièce est là pour le rappeler. C’est ici qu’au XVIe siècle, Thérèse de Saint-Clar, surprise par son mari
Jean de Saint-Clar dans les bras de son amant, fut enfermée quinze années durant. La pièce est étroite, la porte fut condamnée, et Thérèse recevait sa pitance par une petite trappe percée dans le plafond,
toujours visible. Jean de Saint-Clar n’était pas un homme de demi-mesure : lorsque sa femme mourut dans cette pièce, il lui refusa une sépulture consacrée et la fit enfouir dans la muraille de sa prison…
où elle se trouve probablement encore. Il va sans dire que l’amant avait été exécuté illico presto et, dit-on, pendu à la branche d’un arbre de sorte que Thérèse pût le voir. On savait vivre en ce temps-là !
Toujours est-il que depuis ce temps, on rapporte qu’une belle jeune femme vêtue de blanc, évanescente et douce, apparaît aux habitants de Puymartin, la nuit : la Dame blanche.

 Porte de La chapelle

   Cour et Porte Saint Louis

En référence à la légende de la Dame Blanche, elle pourrait être enmurée derrière cette dalle. Mais les propriétaires ne veulent pas l'ouvrir. Et certains qui ont photographié cette pierre disent que les photos sont bizarres. La mienne rien de plus naturel......

Comments

[XDPHOTO]

Le commentaire précédent ne me laisse pas indifférent. J'ai voulu répondre a ce visiteur par son mail "inutile@hotmail.fr", mais mon message est revenu non délivré, ce qui ne m'a pas étonné. Puisque cette personne n'a pas voulu d'une réponse directe je lui réponds par l'intermédiaire de mon blog. Voici donc ce que je lui ai répondu



Bonjour Monsieur



Je tiens a faire réponse a votre commentaire laissé sur mon site, sans signature et au départ d'une boite mail "neutre" ce qui ne va pas être le cas pour ma réponse

qui part d'une boite mail clairement identifiée et avec mes coordonnées nom et prénom. Pour votre information je réside dans le Loiret



Je prends votre commentaire avec attention. Pour moi dans le cadre de mon blog photo, accompagné mes photos d'un texte est avant tout pour ceux qui visitent mon blog, au delà des photos c'est qu'ils puissent en savoir plus longuement sur l' histoire des lieux que je leur présente.

Certes ce sont des textes trouvés sur le net, mais sauf erreur ou oubli de ma part, et par respect pour celui qui l'a écrit je mets toujours la source du texte, y

compris pour les textes trouvés sur le site "Wikipedia" pour lesquels cette mention n'est pas utile. Mais même pour Wikipedia je m'efforce de le faire. Et en général je choisis des sites officiels (tourisme, ville. etc...) évitant des sites de particuliers.



Si le texte du château de Puymartin vous dérange ou est de votre composition je suis tout disposé a le supprimer. Depuis que mon blog existe vous êtes seulement

le second a me lancer une telle mise en garde. A la premiere remarque que j'ai eu, j'ai supprimé le texte immédiatement.



Vous constaterez que ma réponse est signée et partant d'une adresse mail identifiée ce qui n' a pas été le cas dans votre commentaire.



Restant à votre disposition pour d'événtuelles informations supplémentaires, veuillez agréer monsieur l' expression de mes salutations distinguées





Xavier David

[inutile]

Les textes que vous copiez sur d'autres sites sont généralement des "créations de l'esprit". C'est a dire en France qui ne connait pas la notions de "copyright" une oeuvre protégée au titre du "droit d'auteur". Pour protéger un texte ou une photo (une création en résumé) il n'est pas besoin de faire mention d'une protection quelconque elle existe de fait.



Sur le web en général les copies sont une plaie pour le site propriétaire de l'original .. Vous volez en quelque sorte son travail et sa notoriété et vous le savez clairement car si il était facile d'écrire vous le feriez vous même.



Je vous glisse ce mot juste pour info car en tant qu'éditeur pro si je trouve ne serais ce qu'un peu de copie sur votre site c'est devant les tribunaux que vous répondrez de cette attitude.



Ce message n'est bien sur pas destiné a la publication c'est juste une information pour vous ;-) ...

[A i l e]

Une histoire qui donne encore plus de mystère au château, des photos très nettes, cela donne envie !! MERCI * * * * Bises * * * *

[MarineEdelweiss]

Tu ne vois vraiment rien????Si, si, si, je la vois cette belle Dame Blanche, elle te regarde..et même, elle sourit, apaisée, il y a bien longtemps qu'elle s'est envolée très loin...ailleurs...

Superbes photos et très belle prose en début de post, des renseignements très bien écrits, bravo pour l'ensemble, c'est très riche. Je t'envoie mes plus gros bisous amicaux, Anne