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Passion Photo - Mes Photos tout simplement
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28 octobre 2008

Le Cap Fréhel - Côtes d'Armor

Cap_Frehel_01

   

Le Cap Fréhel

Formidable avancée de granit vers la mer, le cap Frehel domine celle-ci du haut de ses

70 mètres

, point culminant du littoral de la Côte d'Emeraude :

Cet éperon pointé vers le large vaut à lui seul, au moins, toute une journée de découverte.

Caractérisé en son extrémité par des blocs de rochers roses dont certains paraissent à la limite de l'équilibre, défiant les éléments depuis des millénaires, il est certainement un des lieux les plus spectaculaires du nord de la Bretagne.

Un sentier étroit en fait le tour, venant de la falaise est et descendant jusqu'à

la mer. Si

son accès est aisé, son tracé est dangereux et non sécurisé. De rares habitués, pêcheurs de bars, observateurs ou photographes s'y aventurent sous les yeux souvent médusés des touristes empruntant le chemin qui les surplombe.

Le cap Fréhel protège l'anse des Sévignés délimitée à l'Est par le fort La Latte :

C'est sur cette côte que vous pourrez faire les randonnées les plus merveilleuses, dans une végétation luxuriante au printemps, devenant sauvage et sèche en été, sous un soleil de plomb qui roussit alors le paysage.

S'il n'existe qu'un chemin balisé, celui "des douaniers", de nombreux sentiers en parcourent toutefois les landes, formés par le piétinement de milliers de promeneurs mais aussi par la faune sauvage des lieux.

Abîmée en maints endroits en raison d'une fréquentation excessive, la flore est désormais protégée par un balisage invitant le visiteur à la respecter.

A l'Ouest du Cap, juste à côté de la falaise, se dressent deux rochers d'allure étonnante, blanchi par le guano de milliers d'oiseaux y ayant élu un domicile provisoire. Vous pourrez y observer facilement les ébats bruyants de colonies d'oiseaux venant nicher sur les pics que sont la Petite et

la Grande Fauconnière

, réserves ornithologiques protégées. Dans un vacarme de cris et de piaillements, vous pourrez sans doute reconnaître (muni de jumelles, de préférence) les nombreux cormorans, goélands, pétrels, mouettes et sternes qui nichent dans les creux de ces cailloux. Vous pourrez aussi y voir une petite colonie de guillemots et, depuis quelques années, un ou deux couples d'huîtriers-pie. Au petit matin, quelques fous de Bassan y font parfois une incursion.

Plus loin, dans les taillis sauvages ou fort peu de visiteurs mettent les pieds, à quelques centaines de mètres à peine du phare, vous aborderez les marais. Si d'aventure vous passez par là au coucher du soleil, vous y entendrez le concert des grenouilles croassant parmi les ajoncs. Approchez-vous, prudemment : le spectacle est permanent !

Le phare actuel, grande tour carrée qui domine une vaste esplanade, est récent puisque datant de 1950.

Détruit en 1944, il avait succédé pendant quelques décennies à son aîné, toujours planté à sa gauche.

Celui-ci, construit au 17ème siècle, avait repris un coup de jeunesse dans l'intervalle, remplaçant dans sa fonction l'édifice monumental.

C'est en 1695 que fut construite la première tour, à l'initiative des armateurs malouins. Brûlant du suif par temps calme, du charbon lorsque la tempête sévissait, ses feux étaient visibles jusqu'à

40 kilomètres

lorsque les brumes s'estompaient.

La tour Vauban

que l'on voit encore à côté du nouveau phare et qui remplaça l'ouvrage original en 1702 fut alimentée d'abord au charbon. Afin d'améliorer son efficacité, l'huile de baleine fit son apparition en 1729, remplacée ensuite par l'huile de colza.

Par beau temps, la portée des feux de l'édifice actuel est d'une centaine de kilomètres et de son sommet l'on peut alors observer les îles anglo-normandes.

Il est entouré de

400 hectares

de landes sauvages et primitives, parsemées de multiples sentiers serpentant à travers une végétation dense qui abrite lapins, rongeurs et autres oiseaux qui trouvent aisément un abri dans ses buissons.

Mais ce sont surtout ses falaises rocheuses incrustées de grottes et de failles multiples qui forcent le regard.

La Petite et

la Grande Fauconnière

(ici, à droite) sont, à partir d'avril et jusqu'en juin, les abris privilégiés d'une faune piaillarde qui vient ici pour s'y reproduire.

Observez-les bien : vous y découvrirez, accrochés sur des pics, de nombreux nids d'oiseaux et, portant les yeux vers l'eau, vous aurez peut-être la chance d'observer un phoque gris en vadrouille ... et, plus au large, un banc de marsouins ou de dauphins.


Après vous être énivré de ces images superbes, reprenez le sentier des douaniers qui longe la côte vers l'Ouest. A quelques centaines de mètres, prenez à droite vers la Pointe du Jas :

Couverte d'ajoncs dont les fleurs jaunes explosent en senteurs de noix de coco à partir de mai, elle est sans doute le meilleur observatoire vers le Cap Frehel ! Installez-vous un moment et tournez les yeux vers l'Est : en se couchant, progressivement, le soleil illuminera le Cap de couleurs chaudes, passant du rose à l'orange pour finir par un flamboiement annonçant la fin du jour. Vous pourrez alors repartir vers un repos réparateur.

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Commentaires
T
Superbe Cap FREHEL. Merci pour cette belle page.<br /> ThierryKarine
Répondre
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