Les bords du Loiret - de St Hilaire St Mesmin à la pointe de Courpain
Le Loiret, prend sa source dans un charmant parc floral de 35 hectares
On peut en faire la visite à pieds, ou en petit train qui vous conduit à faible allure au milieu des iris, roses, dahlias, et tulipes suivant la saison. Une 410 hectares
Au cœur de ce splendide jardin, la source du Loiret est une résurgence de la Loire, ici sourdent les eaux que le fleuve perd en face de St Benoît, à Bouteille, à Guilly, dans les falaises de sable de la binette à Bou. La Loire s’ouvre sur des gouffres, des pertes appelées « bîmes ».
Au plus sec de l’étiage, un de ces trous peut-être observé sur la grève, en face du camping de Jargeau. Dans son roman « Rémi des Rauches », Maurice Genevoix expose de façon poétique le trajet souterrain de cette « deuxième Loire » par la bouche de son héros, le Père Jude. Ce passage constitue le texte du diaporama de la maison de Loire de Jargeau. Le débit de la source (le bouillon) est d’intensité variable selon le niveau de la Loire (hors crue) de 0,5 à 2 m3/seconde. Elle a une particularité, ses eaux ne gèlent jamais elles sortent à une température quasi constante qui se situe entre 11,5 et 14°. Le Loiret, long de 11 kilomètres
La pointe de Courpain est un site protégé, au confluent du Loiret et de la Loire.
Une île au milieu du fleuve, réserve naturelle et centre d’observation ornithologique, car les oiseaux nichent par milliers. On peut y voir des hérons, des canards sauvages, des cormorans, des sternes.
Cette île abîmée par la construction d’un pont autoroutier, a une superficie variable selon le niveau du fleuve. Elle est formée d’alluvions quaternaires déposées par la Loire sur un substratum calcaire fissuré. Un grand nombre de résurgences sont visibles sur son pourtour. (provenances calcaires de Beauce, et pertes de la Loire entre Sully et Chateauneuf).
Le castor de Loire y est aussi présent, il habite un terrier hutte, souvent recouvert de branches et pénètre à l’intérieur par un tunnel. Une famille de castors comprend de 3 à 8 individus, l’animal passe son temps à ronger les arbres pour les abattre. Les saules, peupliers, frênes, jeunes de préférence y sont rongés en biseau, ou bien se voient défaits de leur écorce sur une hauteur de 20 centimètres
Source : http://pagesperso-orange.fr/ligerien.christian/LE%20LOIRET.htm